La Commission Européenne a enregistré la dénomination « Brillat-Savarin » en Indication Géographique Protégée (IGP), par règlement paru au Journal Officiel de l’Union Européenne le 19 janvier 2017. L’IGP désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation, selon des conditions précisément déterminées. Les règles d’élaboration de l’IGP Brillat-Savarin sont inscrites dans son cahier des charges (disponible sur le site de l’INAO) et font l’objet de contrôles annuels.

Fondre de plaisir

Le Brillat-Savarin est un fromage onctueux, doux au palais. Il peut se manger jeune et frais. Sa pâte blanche à crème, fine et homogène, développe alors de subtils arômes lactiques avec un goût marqué de crème fraîche. En version affinée, revêtu du duvet blanc-ivoire de sa croute fleurie, son acidité s’estompe et laisse place à des flaveurs fruitées ; il libère en bouche des arômes de champignon, de sous-bois et de noisette mêlés au goût de crème.

À nul autre pareil

Le Brillat-Savarin est un fromage à pâte molle issu d’un caillé lactique, fabriqué avec du lait de vache enrichi de crème de lait de vache. On le produit en deux formats et à deux stades, jeune ou affiné. La production nécessite savoir-faire et soin afin qu’il révèle toutes ses caractéristiques dont la finesse et l’onctuosité.

Le Pays du Brillat-Savarin

L’aire de fabrication et d’affinage du Brillat-Savarin est un territoire qui s’étend du Sud-Est de la Bourgogne au centre de la Seine-et-Marne. Il traverse 5 départements.

Héritier d’un grand nom

Dans l’aire de production du Brillat-Savarin, la fabrication de ce type de fromage remonte à l’époque médiévale. Ce savoir-faire s’est développé et s’est transmis aux fromagers de génération en génération. C’est Henri Androuet, le plus important commerçant en fromages de la capitale, qui popularisa ce fromage, dans les années 1930, en la le baptisant du nom de Brillat-Savarin.